Hubert OLIVIER, Président d’OCP, a tenu à le rappeler via un post sur Linkedin : ces derniers mois, les pharmacies ont bien malheureusement fait la une des médias. Certaines d’entre elles ont été l’exutoire d’anti-vaccins radicalisés, peu enclins à respecter les débats démocratiques au sein des différents hémicycles.
« Les pharmaciens sont plus que jamais en première ligne. Ce n’est pas nouveau, vous me direz.
Le dernier rapport de la sécurité des pharmaciens d’officine, publié en 2020 par l’Ordre national des pharmaciens, constatait déjà une forte augmentation du nombre de violences contre les pharmacies : plus de 73%, par rapport à l’année précédente, elle-même déjà une année record.
Nos officines sont devenues, bien malgré elles, le baromètre de notre société et de ses maux. Pourquoi ? Parce qu’elles sont présentes partout, au cœur de nos agglomérations, de nos villes et de nos villages. Parce qu’elles restent présentes même quand les autres ont déserté. Maillon essentiel du parcours de soin, elles sont un lieu ouvert à tous.
Ce travail, ces efforts, tous les pharmaciens que je côtoie au quotidien, l’exercent avec passion et dévouement. En tant que représentant de l’entreprise leader de la répartition pharmaceutique en France, je n’ai donc qu’un message à adresser ;
#touchepasamonpharmacien
- Ne touchez pas à la plus grande force de notre parcours de soin sur tout le territoire.
- Ne touchez pas aux femmes et aux hommes qui donnent leur temps, leur énergie pour soigner, écouter, rassurer.
- Ne touchez pas aux blouses blanches qui ne cessent de se renouveler et de réaliser de nouvelles missions, comme lors des différentes campagnes de tests covid et de vaccination.
Du côté d’OCP, nous nous engageons, comme d’autres acteurs du secteur. En développant une campagne de sensibilisation auprès du grand public, en proposant prochainement des formations pour accompagner les pharmaciens, nous sommes attachés à la croix verte, et prenons le problème très au sérieux. Notre démarche ne suffira pas, il faut maintenant une mobilisation plus générale.
Alors que les prochains mois seront teintés de discours et engagements électoraux, il y a un temps privilégié pour réfléchir à ce que nous voulons collectivement, je formule 2 vœux.
- Faisons front commun pour que les officines demeurent un relais de santé. Chacun d’entre nous à un rôle de pacificateur à jouer. Dans les pharmacies, souriez, vous serez forcément bien traités !
- Exigeons que la puissance publique soit inflexible pour sanctuariser les officines, sanctionner les agressions intolérables.
Que les officines demeurent ce qu’elles ne doivent jamais cesser d’être : un lieu d’accueil et de soins ouvert à tous, partout en France.
On ne peut pas agresser, insulter, défier impunément les pharmaciens qui nous protègent. La période que nous traversons nous invite à nous rassembler, à nous respecter, à nous sourire, à mieux œuvrer collectivement… La violence des mots et la brutalité des actes ne peuvent plus avoir leur place. C’est maintenant que nous devons « dire stop » pour que les pharmacies demeurent le sanctuaire au service des soins de tous ! »
Hubert OLIVIER