Le président de la Fédération des syndicats de pharmacies de France (FSPF), Philippe Besset, a confirmé ce vendredi 25 février que le dernier point de blocage sur la Convention 2022 concernant les honoraires de dispensation des grands conditionnements avait pu être solutionné avec l’Assurance Maladie.
Chaque vendredi, Philippe Besset aborde l’actualité de la pharmacie au cours du « 13h45 live », un échange de quinze minutes retransmis en direct sur YouTube. La séquence du 25 février était entièrement consacrée aux discussions en cours avec l’Assurance Maladie au sujet de la Convention pharmaceutique 2022-2027. « La négociation est terminée », a précisé d’emblée Philippe Besset.
Le président de la FSPF, qui avait déjà fait le point une semaine plus tôt sur l’avancement des pourparlers, précisant le travail effectué de concert avec l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) pour bâtir une proposition commune, a cette fois confirmé que le dernier verrou avant validation de la Convention avait sauté.
Les discussions « n’ont pas été faciles, il faut bien l’avouer », a-t-il exprimé, rappelant que la FSPF s’était refusée à toute baisse des honoraires de dispensation sur les grands conditionnements de 2,70 à 2,50 euros comme cela a été un temps envisagé par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM). La baisse n’aura donc pas lieu et ces honoraires inchangés vont être élargis à l’ensemble des boîtes de trois mois.
La semaine précédente, Philippe Besset avait fait le tour des bons points d’un texte qui contenait alors selon lui déjà un certain nombre de « choses très positives ». Parmi eux, l’abandon de la baisse prévue de la marge (il était question d’un transfert de marge pour diminuer la rémunération sur les produits chers, de 98 euros à 44 euros).
Autre avancée positive, la Convention va faire entrer le pharmacien dans le dispositif Prado (qui organise la sortie des patients de l’hôpital). « Cela nous permet d’organiser la sortie, de nous coordonner avec l’infirmier et le médecin de ville et, éventuellement, de nous occuper du matériel médical », avait commenté Philippe Besset le 18 février.
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Le pharmacien vaccinateur de l’adulte pour tous les vaccins
Côté prévention, l’axe majeur de la Convention 2022, la bonne nouvelle est, conformément à la recommandation de la Haute autorité de santé, « l’ouverture pour que les pharmaciens vaccinent pour l’ensemble des vaccins de l’adulte et de l’adolescent à partir de seize ans » (tétanos, polio, coqueluche…). « Le cœur du réacteur de cette Convention », avec une rémunération fixée à 9,60 euros (comme celle des médecins), comprenant les actes de la prescription à la traçabilité dans le nouveau portail Mon espace santé. Côté prévention toujours, un forfait de cinq euros est prévu pour le dépistage du cancer colorectal et des cystites.
Le dernier point « prévention » concerne le nouveau format d’entretien, plus court, à destination des femmes enceintes, effectué au comptoir. Le pharmacien « autour d’un document remis par l’ANSM, y dispensera des explications autour des risques des médicaments et une incitation à la vaccination grippe », a expliqué Philippe Besset. « Les pharmaciens voulaient de la simplicité et c’est vers cela que l’on tend », a-t-il insisté.
Dernier axe fondamental de la Convention, développé par le président de la FSPF dans son intervention du 18 février, celui du bon usage du médicament, sur la rémunération du pharmacien sur le générique en particulier, « qui est à zéro cette année », a-t-il rappelé. La nouvelle Convention va non seulement recréer une ROSP générique (Rémunération sur Objectifs de Santé Publique), avec un nouveau mécanisme, mais aussi permettre la mise sur le marché des médicaments biosimilaires « et j’espère des médicaments hybrides » qui vont constituer selon Philippe Besset « une grosse partie de la croissance en 2022 ».
Environ 100 millions d’euros de revalorisation
Il aura fallu « quatre mois de travail intensif » pour arriver à un tel résultat. A l’arrivée, cette nouvelle Convention devrait représenter environ 100 millions d’euros de revalorisation, a estimé Philippe Besset dans son intervention du 25 février. Le reste, « il faudra le gagner », a-t-il ajouté, faisant notamment référence au potentiel de 3,5 millions de vaccinations par an, à 9,60 euros l’acte. Un bénéfice « difficilement chiffrable » pour l’instant mais « que nous allons suivre dans le temps », a précisé le président de la FSPF.
La prochaine étape aura lieu en 2023, avec la (re)mise sur la table de la question de l’économie de l’officine. « Nous avons convenu que février 2022 n’était pas le bon moment », avait expliqué Philippe Besset le 18 février dernier, « l’économie de 2021 et 2022 étant portée par le Covid ». Rendez-vous est donc pris pour l’année prochaine -sans doute à l’automne-. A ce moment-là, le retour espéré à une situation normale permettra de mieux voir « comment faire évoluer les paramètres de la rémunération dans le temps ».
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🎙️ "L'élargissement des compétences du pharmacien est là"
Le président de l’Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine (USPO), Pierre-Olivier Variot, a également commenté l’avancée des négociations au cours d’une conférence de presse dont les propos sont rapportés par l’AFP : « C’est pas le grand pas qu’on souhaitait faire, c’est pas les 800 millions qu’on nous avait promis, mais peut-être qu’à force de petits pas, on arrivera loin« . Pour le président de l’USPO, « la convention propose des avancées importantes » et « l’élargissement des compétences des pharmaciens est là« .
L’assemblée générale de la FSPF se réunira mardi 8 mars pour décider de la signature de la Convention, ce qui semble ne faire que peu de doutes. Côté USPO, rapporte l’AFP, « le conseil d’administration s’est déjà prononcé pour (à 75%) la signature de cette nouvelle convention nationale, valable pour les cinq années à venir ».