Partout en France, les pharmacies sont ultra-mobilisées pour tester et vacciner afin de lutter contre l’épidémie de la COVID-19. Depuis début novembre, OCP constate une augmentation globale de +1000% des ventes d’autotests à ses clients en officine. La situation était jusqu’à maintenant chaque semaine très tendue, surtout depuis le 22 novembre. Les efforts conjoints de l’ensemble des acteurs du secteur pharmaceutique devraient permettre de retrouver une meilleure situation dans les jours à venir.
Certaines pharmacies se heurtent depuis une quinzaine de jours à des difficultés d’approvisionnement en autotests et seraient en ruptures de stocks (d’après le syndicat USPO, plus de 58% des pharmacies). Face à cette situation, OCP, numéro un, en France, de la répartition pharmaceutique, a augmenté chaque semaine ses stocks. Plus d’1,5 million d’autotests ont été délivré par OCP depuis début novembre.
La demande de la grande distribution : une grande mascarade
Plusieurs acteurs de la grande distribution ont pris la parole ces derniers jours, à coups de grandes campagnes de communication, pour réclamer le droit de distribuer en masse des autotests. OCP dénonce l’aberration de la situation provoquée par des entreprises qui méconnaissent totalement la réalité des tensions d’approvisionnement.
Hubert OLIVIER, président du groupe OCP, explique que « la difficulté des pharmacies avant les fêtes de noël n’était pas une question de distribution – massive – mais d’approvisionnement significatif. Les fabricants, reconnus par l’Etat, n’étaient pas en capacité de nous fournir les quantités que nous voulions commander depuis plusieurs mois. Nous étions donc nous-mêmes limités par le volume d’autotests que nous pouvions mettre à la disposition de nos clients pharmaciens. Il y a eu une saturation de la demande par rapport à l’offre existante. Il résulte donc une tension très forte sur le marché. Nous faisons le maximum pour acheter davantage d’autotests. Nous devrions cette semaine être en capacité d’approvisionner nos clients avec 500 000 à 1 million d’autotests. Et peut-être encore plus, nous travaillons activement à nouer de nouvelles collaborations et à activer d’autres leviers. Si nous parvenons à nous fournir davantage, alors nous pourrons massivement livrer chaque jour les pharmacies qui le souhaitent ».
Stocks de la grande distribution : les probables responsables des tensions d’approvisionnement
Compte-tenu des déclarations de certains dirigeants de la grande distribution, qui auraient donc constitué des stocks d’autotests alors qu’ils ne sont pas autorisés à les vendre, OCP déplore cette attitude qui est probablement, en grande partie, responsable des ruptures de stocks ponctuelles que les répartiteurs pharmaceutiques et les pharmaciens ont rencontré ces dernières semaines. Compte-tenu des stocks constitués sans raison valable, OCP rappelle que la situation de tension constatée un peu partout en France est une situation exceptionnelle, liée aux fêtes de fin d’année et en même temps à un pic de contaminations record. Compte-tenu de la nécessité d’accompagner l’usage des autotests pour éviter de développer de mauvaises pratiques qui pourraient entraîner une recrudescence de faux négatifs, OCP insiste sur la nécessité de laisser les professionnels de santé habilités répartir et délivrer les autotests, là où les besoins sont exprimés par les pharmaciens.
Hubert OLIVIER, président d’OCP, déclare « on ne joue pas avec la santé des Français, on ne joue pas avec des stocks de dispositifs médicaux pour se faire de la publicité. Il est anormal qu’en France des acteurs parient sur une autorisation de vente et constituent en toute discrétion des stocks précieux alors que des tensions d’approvisionnement existent. De tels comportements génèrent souvent des pénuries et désorganisent totalement le circuit de ville, la chaîne d’approvisionnement des pharmacies. Depuis ce week-end, tous les acteurs du secteur de la pharmacie, laboratoires, répartiteurs pharmaceutiques, groupements de pharmacies, pharmaciens, travaillent à rééquilibrer l’offre et la demande. Le déséquilibre rencontré provoquant des ruptures partout en France est un phénomène conjoncturel. La situation devrait progressivement revenir à la normale et les pharmaciens devraient à nouveau, dans les jours qui viennent, être capables de se fournir en direct auprès de leurs fournisseurs, et solliciter les grossistes répartiteurs pour des commandes complémentaires. OCP se tient prêt à distribuer dès cette semaine des stocks renouvelés ».
Répartir les médicaments et autres produits de santé : la raison d’être d’OCP
OCP est un acteur responsable qui cherche en permanence à anticiper les besoins des pharmaciens. Le groupe OCP prend donc très au sérieux les évolutions de la crise pour fournir en quantité suffisantes les dispositifs médicaux et équipements de protection individuels utiles aux Français. Depuis deux mois, le principal souci de l’entreprise n’est aucunement de distribuer massivement des autotests mais de parvenir à s’en procurer suffisamment et qu’ils soient conformes aux exigences pharmaceutiques requises afin de ne pas mettre en danger la santé des Français. La seule contrainte de la répartition pharmaceutique et des pharmaciens ces 15 derniers jours étaient d’avoir des fournisseurs en capacité de les livrer. Rien de plus, rien de moins. La situation devrait revenir progressivement à la normale d’ici le 31 décembre.
OCP a réparti 320 millions de masques chirurgicaux et FFP2 sur le territoire français (232 millions issus des stocks de l’Etat, et 88 millions de ses propres stocks), a distribué plus de 5 millions de tests antigéniques et 2,6 millions d’autotests, et a délivré plus de 10 millions de doses de vaccins issus des stocks de Santé publique France.