[EXTRAIT DU QUOTIDIEN DU PHARMACIEN] Après la Moselle, c’est au tour du Doubs, puis de la Haute-Saône d’expérimenter l’administration du vaccin Moderna en ville avant une généralisation de ce vaccin à ARN messager sur l’ensemble des pharmacies et des cabinets médicaux. Grâce à des investissements dans la chaîne du froid, les grossistes-répartiteurs sont d’ores et déjà dans les starting-blocks pour en assurer la distribution aux officines.
Le vaccin Moderna arrivera en pharmacie au plus tard en juin, promet le ministère de la Santé. Appelé de ses vœux par la profession, ce vaccin à ARN messager devrait permettre d’élargir la cible des personnes éligibles à l’officine. L’enjeu n’a pas échappé aux grossistes-répartiteurs qui ont anticipé cette échéance. Ils se sont engagés dans des investissements importants depuis fin mars, date à laquelle l’Agence européenne du médicament (EMA) a déclaré que le vaccin Pfizer pouvait désormais être conservé à -20 °C.
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« Cet avis a été décisif car ce vaccin à ARN messager peut intégrer la chaîne logistique dans les mêmes conditions de conservation que le vaccin Moderna. Par conséquent, les grossistes-répartiteurs n’ont pas attendu d’être sollicités par les pouvoirs publics pour déployer des infrastructures permettant la conservation de ces vaccins congelés », déclare Hubert Olivier, président d’OCP, qui a équipé ses établissements en infrastructures de stockage à -20 °C. Mais l’investissement dépasse le simple matériel.
« Il faut absolument que les pouvoirs publics autorisent la distribution du vaccin Pfizer en ville »
« Nous avons également développé les process, la qualification pharmaceutique, le calibrage nécessaire et mis en place la formation des équipes. La sortie des flacons congelés et la préparation unitaire sont des procédures tout à fait nouvelles pour nos collaborateurs », décrit-il.
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Pour importante que soit l’arrivée de Moderna en ville, ce vaccin ne saurait être le seul mis à la disposition des pharmaciens, des médecins et de leurs patients. « Au regard des livraisons massives de vaccins Pfizer à la France dans les prochaines semaines et prochains mois, il faut absolument que les pouvoirs publics autorisent la distribution du vaccin Pfizer en ville, ne serait-ce que pour pouvoir répondre à son objectif des 70 % de Français vaccinés à l’été ! », déclare Hubert Olivier.
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