Malgré des conditions inédites liées à la crise sanitaire, avec des conférences à distance en direct vidéo, les seize évènements Nouveaux médicaments ont remporté un beau succès auprès des clients pharmaciens d’OCP.
L’objectif de ces conférences était, comme chaque année, de permettre aux clients OCP de ne rien rater sur les nouveaux médicaments mis sur le marché au cours de l’année et distribués par OCP. Ils étaient dix en 2020. OCP a ainsi poursuivi sa volonté de mieux renseigner les pharmaciens sur l’évolution du marché et des nouveaux traitements.
Les pharmaciens ont eu la possibilité de se former depuis chez eux ou depuis leur officine, pendant la pause déjeuner ou en soirée. Seize dates étaient au choix pour les pharmaciens. Les conférences se sont étalées entre novembre et décembre (durée 1h15 environ), avec la possibilité de poser des questions après la présentation.
Les conférences en ligne ont été animées en alternance par deux intervenants qualifiés, les Professeurs d’université Jacques BUXERAUD et Sébastien FAURE, qui ont présenté les dix nouveaux médicaments mis sur le marché en 2020 et distribués par OCP.
Essai transformé pour la visioconférence
Sur inscription préalable, ces conférences gratuites se sont adressées, pour la première fois, à tous les clients d’OCP, pharmaciens d’officine ou d’hôpital et équipes officinales qui ont reçu une invitation pour s’inscrire directement en ligne à la date de la conférence de leur choix.
Le succès a été au rendez-vous : on recense cette année pas moins de 837 sessions de connexion, pour un taux de satisfaction de 93,5%. Le taux de recommandation des participants atteint 99%. Le passage -contraint- entre réunions physiques et visioconférences n’a pas rebuté les clients d’OCP, au contraire : certains ont émis le souhait d’avoir le choix entre les deux possibilités l’an prochain. 80% des participants ont en effet déclaré ne pas avoir rencontré la moindre difficulté technique lors des retransmissions en direct.
Pour Véronique JUNG, directeur Qualité et Affaires pharmaceutiques, « ces conférences permettent aux pharmaciens de répondre au double défi de réaliser une dispensation professionnelle en phase avec l’actualité thérapeutique et ainsi remplir pleinement leur rôle de santé publique ».
"Rester en phase" avec l’actualité thérapeutique
Où et quand classer ces médicaments par rapport aux existants ? Quelles indications, quelles conditions de prescription et de prise ? Comment faire une dispensation éclairée ? Autant de questions sur lesquelles les intervenants ont apporté leur expertise à destination de l’auditoire.
Le Professeur d’Université Jacques BUXERAUD, qui anime les conférences avec le Professeur Sébastien FAURE depuis de nombreuses années, en dit un peu plus sur leurs enjeux :
En quoi ces conférences Nouveaux médicaments présentent-elles un grand intérêt pour les pharmaciens ?
Jacques BUXERAUD : Chaque année, il est nécessaire de faire un point sur les médicaments à principe nouveau qui arrivent à l’officine. Il est ainsi possible de se tenir en phase avec l’actualité thérapeutique. Ces conférences permettent aussi de pouvoir positionner chaque nouveau médicament au sein des médicaments existants (classe pharmacologique, indications, intérêt par rapport à l’existant…). Enfin elles permettent de connaître les points essentiels pratiques permettant d’optimiser la dispensation.
En quoi ces moments d’échange sont-ils importants pour vous ?
J.B. : Ils sont importants à la fois pour celui qui participe à la conférence en termes de formation continue, mais aussi pour moi-même en tant que formateur, ce qui me permet de garder un contact direct avec les pharmaciens d’officine et de répondre en « live » à leurs questions.
Le fait d’être « 100% digital », Covid oblige, nuit-il à la qualité de ces rendez-vous ?
J.B. : Certes, lorsque l’on réalise la même prestation en présentiel, la convivialité est différente puisque je perçois directement les réactions de la salle en face de moi. Le présentiel permet aussi de pouvoir faire quelques digressions et d’apporter quelques compléments. Toutefois, le format digital permet si le formateur le souhaite, de s’impliquer quasi comme en présentiel. De plus, le « chat » à la fin de la prestation permet de répondre en direct aux questions des participants, comme si l’on se trouvait en présentiel. Donc, la qualité n’est pas impactée, seul le format est différent.
Ce contingent de dix nouveaux médicaments, pour 2020, présentait-il des particularités ? Y’a-t-il des enseignements à en tirer ?
J.B. : Oui effectivement, certaines leçons peuvent être tirées. Même sur une dizaine de médicaments passés en revue, on s’aperçoit que le secteur de la cancérologie est toujours largement représenté, ainsi que celui de l’infectiologie. On note aussi la poursuite de la percée des anticorps monoclonaux et le souhait de mettre sur le marché des médicaments pour optimiser certains secteurs : diabétologie, gynécologie, neuropsychiatrie.
Quelles sont les perspectives pour l’année à venir en termes de nouvelles molécules ?
J.B. : Vous le remarquerez pour l’instant, malgré la pandémie actuelle, il n’y a aucun médicament pour ce secteur récent de l’infectiologie. Je suis persuadé qu’en 2021, lors de la présentation des nouveaux médicaments, j’aurai le bonheur de présenter un vaccin tant attendu ! Mais aussi pourquoi pas certains traitements antiviraux actifs sur le SARS-CoV-2, tout comme je l’avais fait pour les antiviraux permettant de guérir l’hépatite C. Il est tellement agréable pour un formateur qui s’intéresse aux nouveaux médicaments de présenter des médicaments qui permettent « un pas en avant » à la médecine et à l’humanité !