Une rentrée de 4 à 6% plus chère pour les étudiants en pharma

étudiants argent

La dépense totale pour les étudiants de deuxième et de cinquième années augmente tant sur les frais de vie courante que sur ceux liés directement à la rentrée, selon le bilan annuel effectué par l’Anepf.

Cette quatrième édition de l’indicateur de l’Anepf sur le coût de la rentrée étudiante* « est particulière, puisqu’elle sort après une année sensible pour la population étudiante », a tenu à rappeler en préambule son président, Numan Bahroun. Et pour cause : « La crise sanitaire et sociale qui a frappé notre pays n’a pas été sans conséquences, notamment pour les étudiants en santé, au cœur de la pandémie », a-t-il ajouté.

L’indicateur évalue les différentes dépenses de l’étudiant non-boursier entrant en deuxième année ainsi que celles de l’étudiant non-boursier préparant le concours de l’internat de pharmacie. Bilan : une dépense de 2 651,10 euros pour l’étudiant de deuxième année (+4,67% par rapport à la rentrée 2020) et de 3 213,26 euros pour celui de cinquième année (+6,06%).

Des dépenses de vie courante en hausse de plus de 10% pour les étudiants

Dans le détail, les frais d’inscription à la faculté ne varient pas entre les rentrées 2020 et 2021 (respectivement 170 et 243 euros pour la licence et le master, plus 92 euros de contribution au CROUS, inchangée aussi).

C’est davantage du côté des frais spécifiques à la rentrée étudiante que les variations se font sentir… avec une réalité contrastée : entre 2020 et 2021, ils sont globalement en baisse pour les étudiants de deuxième année (de 1 279 à 1 240 euros en région, de 1 338 à 1 298 euros en Ile-de-France) et en hausse pour ceux de cinquième année (de 1 827 à 1 884 euros en région, de 1 692 à 1 721 euros en Ile-de-France).

L’autre volet de l’étude concerne les frais liés à la vie courante (logement, transport, consommables…). Et c’est surtout là que le bât blesse : +11,64% pour les étudiants vivant en Ile-de-France et +14,44% pour ceux habitant en région ! Ici, tout augmente ou presque : les loyers/charges (d’un peu plus de 2%, quelle que soit la région), le budget alimentation (+4,37% partout en France) ou les frais de téléphonie/internet (+7%). Seul le poste des transports est en légère baisse pour les étudiants en région (-1,6%). Il reste toutefois en hausse pour ceux vivant en Ile-de-France (+0,3%).

L’Anepf rappelle enfin que « dans une logique d’intégration et de lutte contre la précarité étudiante (…) nos études se doivent d’être accessibles à tous et le côté financier ne doit pas être un frein à l’obtention du diplôme de pharmacien ».

*A noter que l’étude se base sur l’indicateur du coût de la rentrée élaboré par la FAGE et « supplémenté des particularités liées aux études de Pharmacie, à savoir, le coût du matériel pédagogique qu’un étudiant doit acquérir pour assurer la réussite de son cursus, ou encore, les dépenses supplémentaires liées à la préparation et au passage du concours de l’internat ».

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